Université de Berne
La Suisse existe – La Suisse n'existe pas. Manifestation inaugurale
L’année 2015 voit se concentrer plusieurs commémorations historiques notables pour la Suisse. Il s’agit non seulement de la bataille de Morgarten (1315), mais également de la bataille de Marignan (1515), du Congrès de Vienne (1815) et de la fin de la Seconde Guerre mondiale (1945).
Ces différentes célébrations témoignent de deux visions de la Suisse et de son rapport à l’Europe qui s’opposent et montrent la dimension politique du discours historique. L’Académie suisse des sciences humaines et sociales (ASSH) ouvre la discussion – avec des questions sur la relation de l’histoire suisse avec ses mythes fondateurs et sur le rôle des différentes interprétations historiques – en invitant des intervenant-e-s renommé-e-s, spécialistes de ce domaine.
L’année 2015 voit se concentrer plusieurs commémorations historiques notables pour la Suisse. Il s’agit non seulement de la bataille de Morgarten (1315), mais également de la bataille de Marignan (1515), du Congrès de Vienne (1815) et de la fin de la Seconde Guerre mondiale (1945).
Ces différentes célébrations mises en avant de manière plus ou moins proéminente suivant les partis politiques témoignent de deux visions de la Suisse et de son rapport à l’Europe qui s’opposent et montrent la dimension politique du discours historique. Que la bataille de Marignan soit célébrée comme symbole de l’histoire suisse et de sa neutralité par l’UDC ou que le PS commémore la fin de la Seconde Guerre mondiale en plantant le 8 mai prochain un arbre de la paix, les événements historiques sont utilisés par certains partis pour illustrer leur vision de la Suisse.
Derrière cette instrumentalisation politique des commémorations historiques se cache cependant aussi comme le définit Paul Connerton à la fois une légitimation des choix effectués et une sanctification des valeurs partagées par un groupe permettant ainsi d’entretenir la cohésion de celui-ci et la transmission de ses valeurs. Si la Suisse se caractérise par des dimensions locales et régionales relativement fortes (communes, agglomérations, régions, cantons), et une dimension nationale plutôt faible, on peut se demander si ces actes commémoratifs renforcent ou non le sentiment d’identité nationale et de quelle manière.
L’Académie suisse des sciences humaines et sociales (ASSH) ouvre la discussion – avec des questions sur la relation de l’histoire suisse avec ses mythes fondateurs et sur le rôle des différentes interprétations historiques – en invitant des intervenant-e-s renommé-e-s, spécialistes de ce domaine. Ce débat public inaugure une série de manifestations initiée par l’ASSH et réalisée par quinze de ses institutions membres intitulée «La Suisse existe – La Suisse n’existe pas».
Série: Une Suisse diversifiée
Pour toute question concernant cette manifestation, veuillez vous adresser à
Programme
16:15-16:20 Heinz Gutscher, Président de l’ASSH: bienvenue
16.20-17.10 Brèves présentations de :
- André Holenstein
- Irène Herrmann
- Joëlle Kuntz
- Thomas Zaugg
17:10-17:45 Discussion modérée par André Holenstein
17:45-18:30 Apéritif
Université de Berne, Unitobler, Lerchenweg 36, Salle F 023
Berichte/Rapports
Veranstaltungsbericht
Es gibt sie! Es gibt sie so, wie wir sie uns erzählen.
Veranstaltungsbericht vom 29. Mai 2015 – DOCX, 202 KB«La suisse n’existe pas» – Braucht es die Diskussion zur Identität?»
Blogbeitrag von Beatrice Kübli, SAGW
http://wissenschaftskultur.blogspot.ch/2015/05/la-suisse-nexiste-pas-braucht-es-die.html
Rapport de la manifestation
Elle existe! Elle existe telle que nous (nous) la racontons.
Rapport de la manifestation du 29 mai 2015 – DOCX, 82,7 KB